Le Drapeau ou Porte-Drapeau est un squelette adulte qui se trouve au milieu de la danse, derrière le Dalla. Ce danseur porte le "Drapeau de la Mort", un drapeau noir avec le dessin d'un crâne et de deux os croisés qui représentent l'empire de la Mort, et deux inscriptions très explicites : d'un côté " Nemini Parco " et de l'autre " Lo temps és breu ", une ancienne traduction catalane de l'expression latine Tempus Fugit .

À côté du Drapeau se trouvent les Platets , deux squelettes d'enfants portant une assiette pleine de cendres, montrant aux spectateurs ce qu'ils deviendront un jour, sans tenir compte de l'âge ou du statut social. La mort est universelle et la cendre pénitentielle est le moyen de vous y préparer. Ils font référence à Memento homo quia pulvis es et in pulverem reverteris , rappelez-vous que vous êtes poussière et que vous retournerez à la poussière.

Le dernier des danseurs est l' Horloge , qui ferme le groupe des sauteurs. Il s'agit d'un squelette d'enfant qui porte une montre sans mèche et qui, à chaque pas de danse, pointe une heure au hasard avec son doigt. Le message est clair : nous devons être préparés car nous pouvons mourir à tout moment.

La danse est exécutée au rythme d'un Tabal , qui ne porte pas de costume de squelette, mais une tunique noire. Le Tabal donne le rythme simple mais puissant de la danse. Son son répétitif est la base sur laquelle les squelettes exécutent leur danse. Ce rythme est connu des spectateurs car c'est le même que celui utilisé lors des funérailles, où un écolier joue avec les macoles tout en accompagnant le défunt au cimetière.

Les Torches ou Antorxes sont quatre autres personnages - deux adultes et deux enfants - qui flanquent le tabal et sont habillés comme lui : tunique noire et capuche lilas, avec des gants noirs et des espadrilles à os peints et un casque en forme de crâne. Ils portent chacun une torche pour pouvoir transférer l'atmosphère des rues de Verges pendant la nuit du Jeudi Saint à la Danse de la Mort. Ils ont été intégrés au tableau au milieu du XXe siècle à l'occasion d'une sortie de la Danse macabre hors de son cadre naturel.